Il y a des jours où arriver jusqu’à la ligne d’arrivée c’est plus dur que d’autres...
Aujourd’hui c’était un des plus durs pour moi, et sûrement une des courses où j’ai le plus souffert de ma vie.
Même si la course avait bien commencé, la fatigue accumulée depuis déjà deux mois d’enchaînement de courses tous les week-ends a forcément fini par pointer le bout de son nez. Ça a vraiment été de plus en plus dur et honnêtement j’ai souffert.
Très honnêtement l’idée d’abandonner m’a traversé l’esprit plus d’une fois, mais au fil des kilomètres j’ai réalisé que je devais me battre, non plus contre les autres mais contre moi-même. Le combat c’était contre moi, je devais terminer la course, et pas pour les autres, mais pour moi.
Parce que ce n’est pas ma façon de voir le triathlon que d’abandonner parce qu’on souffre ou parce que ça se passe moins bien que prévu. C’est avant tout un combat contre soi moi-même et pour soi-même. Et au final je pense que c’est tout simplement l’état d’esprit du long.
Alors peut-être qu’aujourd’hui je peux dire qu’à défaut d’avoir fait une bonne course j’ai au moins rencontré l’esprit du long.
Je n’ai aucun regret d’avoir pris le départ de cette course, même si je savais que je n’y allais pas dans le meilleur état de forme ; cette année 2020 a été particulière pour tout le monde et j’ai fait le choix de prendre les courses une par une, sans forcément être préparée pour mais plutôt dans l’intention de profiter de chaque dossard, sans jamais savoir si ça ne serait pas le dernier...
On savait tous que ça serait une saison spéciale, sans véritable enjeu, alors j’ai choisi de m’aligner sur le plus de courses possible, et sur tous les formats, du XXS au L, pour prendre de l’expérience et apprendre 🔁💬
Et je pense qu’aujourd’hui j’ai beaucoup appris, alors c’est une bonne journée pour moi 🙏🏼
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