Contrairement à l’an passé la météo a permis à la partie natation d’avoir lieu, même si le soleil n’était pas au rendez-vous, mais le vent si. J’ai donc pu faire pour la deuxième fois le triathlon des Marettes, en trois ans ! En ce dimanche 30 avril c’était donc le premier triathlon de la saison pour la plupart des gens, et pour moi y compris.
Au moment de rentrer dans l’eau une demi-heure avant le départ, j’avoue que je me suis demandée pourquoi on s’infligeait tous ça tellement c’était désagréable de rentrer dans l’eau… Une fois la douleur sur les pieds passé, je laisse la ‘’bulle’’ rentrer dans ma combi, puis c’est au tour des mains de rentrer dans l’eau, et enfin le plus dure reste la tête. J’ai finis par m’y habituer et j’étais prête à nager dans cette eau froide avant le départ. La méthode la plus simple je pense est celle de Célia, elle n’a même pas trempé les pieds dans l’eau avant le départ, au moins elle ne se posait pas de questions !
On s’est placées à côté sur la ligne de départ et on a nagé ensemble devant jusqu’à la première bouée. Mais plus on était loin de la plage plus les vagues étaient fortes et j’ai perdue Célia de vue, nous avons ensuite nagé à une dizaine de mètres l’une de l’autre jusqu’à la sortie de l’eau. Je sors donc 2e à environ 10 secondes de Célia. J’ai eu quelques difficultés à enlever ma combi lors de la transition mais je me suis rapidement mise en route sur le vélo. Les pieds étaient difficiles à rentrer dans les chaussures à cause du froid je pense.
Je suis très déçue du vélo que j’ai fait à Vitrolles, je n’ai jamais revu Célia, et Léa Ivars m’a rattrapée. Je n’ai pas pu faire grand chose, j’étais juste collée, face au vent, ou dans la bosse j’avais que cadence basse et j’ai finis par attendre que le vélo passe…
Je pose le vélo 3e au contact avec Léa. Quand je pars en course à pied j’essaye de me placer mais surtout de trouver une respiration calme et ‘’agréable’’. Les kilomètres passent et je me rend compte que je n’ai mal nulle part, comme si j’attendais encore que ça passe ; pourtant je sais que je risque de me faire rattraper par d’autres filles qui reviennent de derrière. Je me laisse doubler par une fille de Montpellier à la moitié de la course à pied, mais je reste à une dizaine de mètres d’elle. Au environ du 3,5 Km je me fais doubler par Candice Mizon (que j’ai vu au Duathlon d’Aubagne), je reste près d’elle mais pas dans ses pieds. Je me dis que comme je n’ai toujours pas ‘’forcé’’ et que je n’ai pas mal aux jambes je les rattraperais en accélérant au dernier kilomètre. En réalité j’ai accéléré dans les 500 derniers mètres, j’ai doublé la fille de Montpellier et je suis remontée dans les pieds de Candice. Dans le dernier virage avant la ligne d’arrivée je n’ai pas réussi à la doubler et je suis restée coincée derrière elle, je passe l’arrivée dans ses pieds, elle est 3e et moi 4e, je me suis faite avoir au sprint…
Je suis au pied du podium mais je ne peux m’en prendre qu’à moi… Si j’avais fait ma course à pied à 100% je ne me serais surement faite rattraper par personne. Maintenant il me reste à savoir pourquoi mon principal ennemi c’est souvent moi… Je vais bosser là dessus c’est sur.
Le résultat reste très bon, tout s’est bien passé pour mon premier triathlon de la saison. Je suis 4e femme, je n’ai jamais fait une aussi bonne place sur une étape de D3. J’ai tout de même eu droit à un podium en Junior, une fois encore je suis repartie avec de la tapenade, de l’huile d’olive et de la confiture !
La saison est lancée !
