Après une année sans D1 à Embrun en 2016 la voilà qui est de retour. Le parcours vélo a changé mais c’est toujours le même genre de difficulté !
J’arrive la veille de la course en fin de journée et je n’ai le temps que pour un peu de natation. J’ai déjà repéré le parcours vélo quelques semaines auparavant alors le plus gros souci est réglé.
Comme d’habitude on passe un très bon moment tous ensemble avec le TCG 79 Parthenay et le repas est très bon à notre hôtel aux Orres. Je fais également la rencontre de Melina Alonso, une espagnole extra et super souriante !
Jour de course, gros dilemme entre eau trop froide ou eau trop chaude, combi ou pas combi… Résultat elle est annoncée à 20.1°, le 0.1° qui interdit le port de la combinaison ! Ça a fait des heureux et des déçus, moi ça m’était égal pour le coup… D’habitude je préfère quand elle est interdite mais là à 8h du matin j’avais froid alors ça ne m’aurait pas dérangée de la mettre.
Départ pas trop mauvais pour moi mais je me retrouve rapidement dans le gros du paquet et je me fais tabasser par des filles qui ont confondu la natation en eau libre avec le MMA… Franchement pas un bon moment de devoir me dépatouiller dans ce gros bazar… Je sors 24e de l’eau, franchement pas une bonne natation pour moi mais j’ai limité les dégâts !
En vélo je pars avec Audrey Merle et on retrouve aussi Melina, je reste avec elle jusqu’au pied de la bosse. Je me retrouve juste derrière Julie Nivoix et je me cale sur son rythme pour la montée. Certaines filles n’ont pas dû faire la reco ou ne roulent jamais en bosse car elles s’enflamment dès le début, puis on les retrouve 500m au dessus en train de cracher leurs poumons. Je tiens le coup et remonte assez bien. Je bascule au somment devant Melina, devant Jeanne Lehair et Margot Garabedian. Mais la descente c’est moins mon truc, et malheureusement j’y perds la quasi-totalité de ce que j’ai gagné dans la montée… Je me fais doubler par Jeanne Lehair qui passe comme un missile, couchée sur son cadre ; et là je me dis « Ok elle va plus vite, mais même pour tout l’argent du monde je ne prendrais jamais ces risques-là », pas de regrets. Une autre fille me double aussi comme une balle, mais un lacet plus bas je la retrouve au sol, heureusement que je n’avais pas pris sa roue sinon je serais tombée avec elle. Non seulement j’ao donc perdu des places dans la descente mais en plus je me retrouve seule sur la partie de plat qui nous sépare de l’aire de transition, là je ne bénéficie pas vraiment du drafting…
Je pars en course à pied avec une petite idée en tête, me venger de la course à pied que j’avais fait deux ans auparavant. Je place ma foulée et je prends les pieds des filles qui me doublent. Le parcours est fait d’allers-retours alors je vois qui est en tête mais aussi qui est derrière moi. Et là je vois Margot Garabedian, alors je me dis « Waouw quand même, tu arrives à être devant elle alors qu’elle a mieux nagé que toi ! C’est quand même pas mal d’être devant elle sur une D1 ». Je continue ma course à pied sans trop mal la vivre car j’arrive en enrayer mes problèmes de respiration, j’ai des points de côté mais pas en permanence. Margot Garabedian finit tout de même par me rattraper, mais moins d’un kilomètre avant l’arrivée, je suis quand même contente de finir si près derrière elle.
Je termine 42e, et je classe l’équipe avec Célia et Melina.
Après la course on mange tous ensemble dans la pizzéria au bord du plan d’eau, encore un bon moment partagé tous ensemble.
42e sur une D1, c’est donc mon meilleur résultat jusqu’au jour d’aujourd’hui !